Voici quelques énigmes à réaliser avec très peu de matériel : en général, tout se trouve facilement sur place. L’occasion de se torturer un peu les méninges pendant les pauses, et de découvrir le style de science et d’énigmes que nous aimons mettre en place.
Vous séchez ? RDV en bas de page : de gros indices y sont indiqués.
ALERTE SPOILER : Ce qui suit vous révèle quelques « secrets » et solutions de la prestation Escape game, ainsi que la prestation Paris impossibles. Si vous êtes enseignant ou animateur, ne faites pas voir cela à votre groupe d’enfant 🙂 Si vous êtes parent, si votre enfant découvre cela avec vous, c’est possible. Il faudra alors qu’il tienne sa langue le jour J pour laisser ses copains-copines chercher, et pourra, avec l’intervenant, leur donner des indices. Ceci dit, il arrive aussi que l’enfant ne se souvienne plus tout à fait de l’astuce !
– L’équilibre impossible
Si on pose la médiane de ce triangle sur le doigt, on peut tenter de le faire tenir en équilibre. A la rigueur… Mais si on rapproche le bout du doigt du segment le plus court, c’est une autre affaire. Logique ! Pour que l’équilibre reste, nous avons droit à autant de Patafix que nous le souhaitons. Comment faire ? On dirait une énigme à la Fort Boyard, en réalité il suffit d’un peu d’astuce.
– Le réflexe verbal
Une personne répète « blanc blanc blanc blanc » de façon continue, en pensant très fort à cette « non couleur ». Puis, un collègue lui pose une question (que la 1ère personne ne connaît pas à l’avance). Question qui sera : « Que boit une vache ? ».
– Le casse-tête visuel
Tout simple à mettre en place et qui fait buguer l’esprit ! Quand on entend la règle on pense que ça va être facile, puis…
Prendre des feutres/crayons/stylos de couleurs. En lettres capitales, sur une ou plusieurs feuilles A 4, écrire des noms de couleurs… à l’aide d’une couleur qui ne correspond pas (comme dans l’exemple, on peut écrire « bleu » en rose, « noir » en jaune, etc.). Puis, chacun doit prononcer chaque couleur qu’il voit… et non pas les couleurs qui sont écrites ! Bien sûr le plus vite possible. Si on a affaire à des champions, on accélère le timing, on chronomètre, et ce sera à celui qui termine sans se tromper.
…
INDICES pour génies en difficulté (bon, en fait ce sont les solutions) :
– Les bouchons inversés
Ceci est une expérience extra, proposée uniquement aux ados et adultes car il faut de grandes mains souples. Voyez ces 2 bouchons : chacun doit se rendre entre le pouce et l’index de la main opposée. Attention, en un seul et unique geste ! Chaque paire de doigts doivent saisir un bouchon en même temps, sinon zéro challenge.
— Equilibre et Patafix : pourquoi donc le triangle tombe-t-il ? Tout bonnement parce que sa surface et son poids se trouve majoritairement en dehors de la zone de votre main. Il faut donc ajouter assez de poids de l’autre côté ! Vous me direz qu’il faut coller de la Patafix sur le papier, juste au-dessus du doigt. C’est juste. Mais pour un vrai bel équilibre, 2 autres zones doivent être lestées.
— Nom d’un bouchon : pour être sûr de comprendre et pouvoir reproduire, le mieux est de voir l’effet dans les 2 sens, et au ralenti. Mais pour l’heure, le principe est d’aiguiller sans tout révéler ! Dites-vous ceci : la main gauche reste immobile, la main droite s’inverse totalement (les doigts pointent vers le bas). Les pouces se touchent, puis glissent l’un contre l’autre… A partir de là, en réfléchissant bien vous pouvez trouver. C’est logique et biologique !
— Ah la vache : 9 fois sur 10, la personne répond : « du lait ». Le cerveau associe « blanc » et « vache » avec la boisson qui lui semble le plus proche et le plus logique pour ces 2 éléments. Association d’idées ! Or c’est le petit veau qui boit du lait. Une vache qui boit du lait cela n’a aucun sens, elle boit bien entendu de l’eau… Une manière de voir à quel point l’esprit peut être facilement piégé.
— Les couleurs rageantes : il n’y a pas de solution absolue mais quelques petites astuces. On peut : plonger son regard dans le vague, afin de voir uniquement les couleurs, et pas les mots. Pour cela, il faut projeter un regard large sur la feuille entière, sans rien cibler de particulier. On peut également cibler un point précis de chaque mot (comme le bout de la dernière lettre) afin d’empêcher notre esprit de lire le mot.
Vous en voulez encore plus ? RDV dans nos ressources éducatives en ligne : on vous y explique des expériences sciences à faire à la maison !