SNURPIENS EN PERIL
Nous, Snurpiens, sommes sur une planète en fin d’existence. Pour survivre, nous devons partir… voyager… et s’installer discrètement sur une autre planète. Ce ne sera pas si dur d’être discrets : nous avons presque tous disparu, il ne reste que notre tout petit groupe. Au gré de cette épopée, nous apprendrons les lois de la navigation spatiale, puis celles de notre nouvelle contrée.
Chapitre I – En route !
La terre : unique planète à même de nous accueillir. Le départ approche. Pour entreprendre notre voyage, nous devons assimiler :
. Les dimensions spatiales, via de petits exercices de placements et de dessins. Si la planète bleue n’est pas plus grosse qu’une tête d’épingle, où placer la lune, le soleil ? En leur donnant quelles tailles ? (Mêmes questions pour Saturne, Mercure… ). Jusqu’où gonfler tel ballon par rapport à tel autre ? Même jeu avec… le système solaire en tête d’épingle. Puis la galaxie toute entière. Jusqu’à une représentation de l’univers observable.
. Les lois de propulsion d’une fusée (pourquoi peut-elle avancer sans carburant, comment on décolle…). Ou d’un vaisseau.
. Différents phénomènes spatiaux. Meurt-on vraiment de froid sans combinaison, pourquoi il n’y a aucun son dans l’espace, comment renouveler l’air, pourquoi voit-on des étoiles déjà disparues depuis des siècles, faut-il se méfier ou non des météorites…
Une série de questions et de petits tests pour pouvoir décoller de Snurpia sans péril.
Chapitre II – La gravité sans dessus dessous
Arrivée sur notre nouvelle planète. Tout d’abord, il faut en maîtriser la gravité, qui n’est pas comme la nôtre.
. Observer les différences lorsqu’on fait tomber des objets de différentes masses et tailles (y en a-t-il ?).
. Démontrer que certains phénomènes « inversent » la gravité. Vers le haut tout d’abord, par la chromatographie. La capillarité fait remonter l’eau à la verticale, qui s’étend puis disperse des couleurs…
. Vers le bas ensuite. On découpe de petites feuilles, on en fait des mini-cylindres, on pose le bricolage dans un verre, on allume et… une petite couche de fumée envoûtante apparaît au fond du verre transparent.
. Enfin, expérimentation de toupies. Il faut trouver le bon geste pour que la sienne tienne le plus longtemps. Surtout, l’une d’elles est différente. Celle-ci tourne sans s’arrêter, sur une mine de crayon, puis un fil, sans tomber ni cesser de tourner. Quel est son fonctionnement ?
Chapitre III – Question d’équilibre
Un orage approche, nous sommes dans une région propice aux secousses sismiques. Il faut bâtir un abri sans tarder. Un vieil ermite du coin, ancien scientifique, nous met sur la piste avec quelques épreuves… qui semblent aller à l’encontre des lois naturelles, une fois de plus ! Chaque défi nous en apprendra davantage sur les lois de l’équilibre et de la gravité.
. Comment libérer ce billet placé sous ce tube, sans le toucher ni le faire tomber.
. Des équilibres impossibles : cherchons une astuce pour faire tenir cette structure sur le bout du doigt avec de la Patafix…
. Puis plaçons ce verre au-dessus du sol avec uniquement trois récipients et trois tiges.
. Trouvons ensuite une manière de plier cette feuille afin de la faire tenir sur un doigt. Qui trouvera, et qui tiendra le plus longtemps ?
. Enfin, petit jeu en binôme du « tape dans la main » avec différentes règles pour donner quelques indices supplémentaires.
Chapitre IV – Force et poussée
Nous savons désormais comment réaliser le meilleur abri possible. Enfin en principe, si on a été attentif. Reste à déplacer ces « énormes troncs » pour enfin bâtir notre abri. Comment faire ? Notre vaisseau est trop abîmé pour nous aider. Mais… Notre ermite va nous faire comprendre que, sans haute technologie aucune, on peut déplacer tout cela. Uniquement avec de solides cordes, et sans grande force particulière !
. Pour nous aider à saisir : quelques bâtons, une ficelle de haute montagne et… voici les propriétés singulières du palan, permettant à un Snurpien (ou à n’importe quel humain) d’avoir plus de force à lui seul… que deux, voire quatre autres personnes.
. Après toutes ces épreuves, place aux constructions (abris symbolisés par des Lego) : quel bâtiment aura l’équilibre maximal lorsque nous provoquerons les secousses sismiques ?
Nous avons survécu à notre première nuit… Désormais, l’installation terrienne va pouvoir commencer. Mais ceci est une autre histoire…